« Comment ne pas voir une certaine facilité dans la démarche qui consiste à accuser les supports des messages, plutôt que de saisir, sanctionner et responsabiliser les émetteurs »

Depuis l’assassinat de Samuel Paty, un débat s’est ouvert sur l’usage des réseaux sociaux, accusés d’avoir facilité la haine et la violence. Dans cette perspective, le gouvernement souhaite discuter à nouveau de la loi Avia, dont l’ambition initiale était d’obliger les plateformes à retirer certains messages venimeux dans de brefs délais. Ses soutiens y voyaient une opportunité de réguler les contenus en ligne ; ses opposants une périlleuse restriction. L’initiative avait été sévèrement sanctionnée par le Conseil constitutionnel. Qu’importe, c’est le même projet qui est à nouveau promu aujourd’hui. Par un étrange paradoxe, on vante la censure pour défendre la liberté d’expression.
Depuis l’assassinat de Samuel Paty, un débat s’est ouvert sur l’usage des réseaux sociaux, accusés d’avoir facilité la haine et la violence. Dans cette perspective, le gouvernement souhaite discuter à nouveau de la loi Avia, dont l’ambition initiale était d’obliger les plateformes à retirer certains messages venimeux dans de brefs délais. Ses soutiens y voyaient une opportunité de réguler les contenus en ligne ; ses opposants une périlleuse restriction. L’initiative avait été sévèrement sanctionnée par le Conseil constitutionnel. Qu’importe, c’est le même projet qui est à nouveau promu aujourd’hui. Par un étrange paradoxe, on vante la censure pour défendre la liberté d’expression.
