
Un cercueil invisible qui porte leur sacrifice
Le mémorial est une haute sculpture de bronze. Il représente six soldats – cinq hommes et une femme – la tête recouverte d’un képi, d’un béret ou d’une casquette. Le visage grave, ils portent un cercueil invisible en guise de symbole. À côté, sur un mur, sont inscrits les noms de 549 militaires, dont deux femmes, tués par l’ennemi ou morts à la suite de blessures de guerre, de maladie ou d’accident au cours des « opex », opérations extérieures.

Ces soldats de « la quatrième génération du feu », après ceux de 14-18, de 39-45 et de l’Algérie, ont perdu la vie sur 17 théâtres d’opération, dont 141 au Liban, 129 au Tchad, 85 en Afghanistan et 78 en ex-Yougoslavie. Le dernier nom inscrit sur ce mur est celui du brigadier-chef Ronan Pointeau, tué le 2 novembre au Mali, où sont déjà tombés 23 soldats français.
L’inauguration, hier, par Emmanuel Macron de ce monument national installé au parc André-Citroën, à Paris, a précédé d’un jour le Forum de Paris sur la Paix, aujourd’hui, dont la création a coïncidé en 2018 avec le centenaire de la fin de la Grande Guerre. Il a pour mission de défendre le multilatéralisme face à la montée des « égoïsmes nationaux ».


Dans l’état de la France aujourd’hui on peut se poser les questions:
Pourquoi?
Pour qui?
